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Jan 1, 2012

Gros succès des premières Journées Nationales du Photovoltaïque !


Untitled document Communiqué de presse ( PDF )
JNPV 2011
Gros succès des premières Journées Nationales du Photovoltaïque
Les premières Journées Nationales du PhotoVoltaïque (JNPV)[1] organisées du 13 au 16 décembre
2011 à Dourdan (91) par la Fédération de Recherche PhotoVoltaïque Ile de France du CNRS[2] ont
connu un succès remarqué avec près de 200 participants venus de toutes les régions de France.
Les JNPV, dans la tradition des Journées Nationales du CNRS, sont avant tout un lieu d'échanges. En
lui donnant un cadre, elles ont permis à la communauté française du photovoltaïque de se réunir et de
partager résultats, analyses et perspectives. On a dénombré 54 laboratoires académiques et plusieurs
organismes dont le CEA (avec en particulier l'INES à Chambéry), l'ANR, l'ADEME, OSEO et le
SER[4]. Elles ont également favorisé les indispensables échanges entre les milieux académiques et
industriels pour un déploiement rapide et compétitif du photovoltaïque. On a noté 22 établissements
industriels présents aux JNPV dont EDF, Total, NEXCIS, Saint-Gobain, Photowatt, Apollon Solar,
MPO, Solar Force, Solems, S'tile... Gageons que de nouveaux projets collaboratifs émergeront de ces
nombreuses discussions.
Le coeur du programme scientifique[3] (huit sessions de présentations orales invitées), regroupait les
différentes filières du photovoltaïque (silicium cristallin et en couches minces, CIGS, organiques et
hybrides), des caractérisations avancées ainsi que des technologies de rupture (nanophotonique,
nouveaux concepts...) dans une progression vers les très hauts rendements. Les orateurs invités, choisis
parmi les meilleurs spécialistes français, ont présenté leurs résultats, à l'état de l'art mondial, et ont
exposé, pour chacun des domaines, leur vision pour les futurs développements. En préambule
l'animateur de la séance avait introduit le contexte et les enjeux de la thématique abordée, permettant
ainsi à chacun de replacer ses propres recherches dans un contexte global. La communauté du
photovoltaïque ayant par nature un caractère pluridisciplinaire très marqué, ce dernier point a été
vivement apprécié par les participants et plus particulièrement par les étudiants.
En effet les JNPV ont également joué un rôle de formation aux disciplines du photovoltaïque auprès
d'étudiants venus en nombre. Grâce à des tarifs "étudiants" très attractifs permis par la générosité de ses
sponsors et le dynamisme de ses exposants les JNPV ont attiré de nombreux étudiants : 28% des
participants aux JNPV préparent actuellement une thèse et 9 étudiants en Master 2 ont été accueillis
gratuitement grâce à une bourse de la Fédération de Recherche[2].
Une vision plus large des problèmes liés au développement rapide du photovoltaïque a été abordée au
cours de deux tables rondes, l'une sur l'industrie du photovoltaïque en France et l'autre sur la politique
scientifique du photovoltaïque en France.
La première a principalement réuni des acteurs représentatifs du tissu industriel français par leurs
différentes technologies et différentes tailles d'entreprise allant de grands groupes à de récentes jeunes
pousses. Jean-Louis Bal (président du SER[4]) a introduit les débats par une présentation sur l'état et la
complexité du développement économique du photovoltaïque. Ce tableau a ensuite été complété par le
point de vue d'OSEO (T. Sennelier). Les différents participants industriels (J-F. Perrin de MPO-Energy,
J. Meot de Solems, A. Straboni de S'Tile, V. Bermudez de NEXCIS, et S. Delbos d'EDF) ont ensuite
présenté leur vision du développement industriel du photovoltaïque en France, dans le contexte du
dépôt de bilan (et d'un sauvetage espéré de tous) de Photowatt (représenté par R. Desserrières, son
directeur commercial et J. Hostache membre du collectif superwatt[5]). Au final tous les acteurs se sont
accordés pour répondre à J-L. Bal que c'est toute la chaîne de valeurs du photovoltaïque qu'il convient
de développer, un maillon manquant représentant une faiblesse qui pourrait, à terme, coûter très cher.
Le débat de la deuxième table ronde a été introduit par un exposé de la mise en oeuvre pour le
photovoltaïque des politiques scientifiques à l'ANR (P. Bain) et à l'ADEME (D. Marchal). J-F.
Guillemoles (directeur de recherche au CNRS) a ensuite insisté sur les particularités de la recherche sur
le photovoltaïque, la nécessité d'une recherche amont solide, sa nature pluridisciplinaire et la nécessité
de maintenir un réseau de compétences actif. Madame C. Robillard (Vice-présidente du Conseil
Général de l'Essonne) a ensuite exposé comment les élus locaux pouvaient enrichir cette politique par
des actions ponctuelles démonstratives. Elle a en particulier renouvelé l'appui marqué que le Conseil
Général de l'Essonne porte au projet (actuellement en attente de labellisation par le commissariat au
grand emprunt) du futur Institut Photovoltaïque Ile de France (IPVF) sur le plateau de Saclay dans le
cadre de la création d'Instituts d'Excellence en Énergie Décarbonée (IEED). Wolfgang Palz (directeur
du World Renewable Energy Council et ancien responsable des programmes de recherche sur l’énergie
photovoltaïque à la communauté européenne) a ensuite fortement animé un débat plus informel en
exhortant la communauté française à être moins timide dans ses prises de paroles et à se montrer fière
du chemin parcouru. Il a conclut qu'il est important que chaque acteur aille de l'avant pour développer
en France, de l'amont à l'aval, une R&D performante pour l'ensemble de la filière photovoltaïque, à
l’instar de ce qui s’est produit chez nos voisins allemands.
Basées sur le triptyque Recherche - Industrie - Enseignement, les JNPV ont dès leur première
manifestation regroupé, dans une excellente ambiance de travail et d'échanges, une grande partie de la
communauté photovoltaïque française. Celle-ci a non seulement démontré sa richesse et son
dynamisme mais aussi l'excellence de ses résultats qui a impressionné nombre de participants. Nul
doute que ces JNPV ont créé quelque chose de nouveau dans le domaine en France. En permettant la
structuration d’une communauté, la création de nouveaux liens entre les participants, les laboratoires,
les organismes, elles devraient être le prometteur de grandes réalisations. Rendez vous à l’année
prochaine pour les JNPV 2012 !
Références :
[1] site web des JNPV : www.jnpv2011.org
[2] site web de la Fédération de Recherche PhotoVoltaïque Ile de France :
http://federationpvif.lgep.supelec.fr/
[3] programme des JNPV :
http://federationpvif.lgep.supelec.fr/uploads/JNPV2011/Programme_Scientifique_JNPV2011-2011-12-
05.pdf
[4] Syndicat des Énergies Renouvelables (SER) : http://www.enr.fr/
[5] Collectif Superwatt créé pour sensibiliser l'opinion aux difficultés rencontrées par le développement
du photovoltaïque en France : superwatt.fr
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Les premières Journées Nationales du PhotoVoltaïque (JNPV)[1] organisées du 13 au 16 décembre 2011 à Dourdan (91) par la Fédération de Recherche PhotoVoltaïque Ile de France du CNRS[2] ont connu un succès remarqué avec près de 200 participants venus de toutes les régions de France.

Les JNPV, dans la tradition des Journées Nationales du CNRS, sont avant tout un lieu d'échanges. En lui donnant un cadre, elles ont permis à la communauté française du photovoltaïque de se réunir et de partager résultats, analyses et perspectives. On a dénombré 54 laboratoires académiques et plusieurs organismes dont le CEA (avec en particulier l'INES à Chambéry), l'ANR, l'ADEME, OSEO et le SER[4]. Elles ont également favorisé les indispensables échanges entre les milieux académiques et industriels pour un déploiement rapide et compétitif du photovoltaïque. On a noté 22 établissements industriels présents aux JNPV dont EDF, Total, NEXCIS, Saint-Gobain, Photowatt, Apollon Solar, MPO, Solar Force, Solems, S'tile... Gageons que de nouveaux projets collaboratifs émergeront de ces nombreuses discussions.

Le coeur du programme scientifique[3] (huit sessions de présentations orales invitées), regroupait les différentes filières du photovoltaïque (silicium cristallin et en couches minces, CIGS, organiques et hybrides), des caractérisations avancées ainsi que des technologies de rupture (nanophotonique, nouveaux concepts...) dans une progression vers les très hauts rendements. Les orateurs invités, choisis parmi les meilleurs spécialistes français, ont présenté leurs résultats, à l'état de l'art mondial, et ont exposé, pour chacun des domaines, leur vision pour les futurs développements. En préambule l'animateur de la séance avait introduit le contexte et les enjeux de la thématique abordée, permettant ainsi à chacun de replacer ses propres recherches dans un contexte global. La communauté du photovoltaïque ayant par nature un caractère pluridisciplinaire très marqué, ce dernier point a été vivement apprécié par les participants et plus particulièrement par les étudiants.

En effet les JNPV ont également joué un rôle de formation aux disciplines du photovoltaïque auprès d'étudiants venus en nombre. Grâce à des tarifs "étudiants" très attractifs permis par la générosité de ses sponsors et le dynamisme de ses exposants les JNPV ont attiré de nombreux étudiants : 28% des participants aux JNPV préparent actuellement une thèse et 9 étudiants en Master 2 ont été accueillis gratuitement grâce à une bourse de la Fédération de Recherche[2].

Une vision plus large des problèmes liés au développement rapide du photovoltaïque a été abordée au cours de deux tables rondes, l'une sur l'industrie du photovoltaïque en France et l'autre sur la politique scientifique du photovoltaïque en France.

La première a principalement réuni des acteurs représentatifs du tissu industriel français par leurs différentes technologies et différentes tailles d'entreprise allant de grands groupes à de récentes jeunes pousses. Jean-Louis Bal (président du SER[4]) a introduit les débats par une présentation sur l'état et la complexité du développement économique du photovoltaïque. Ce tableau a ensuite été complété par le point de vue d'OSEO (T. Sennelier). Les différents participants industriels (J-F. Perrin de MPO-Energy, J. Meot de Solems, A. Straboni de S'Tile, V. Bermudez de NEXCIS, et S. Delbos d'EDF) ont ensuite présenté leur vision du développement industriel du photovoltaïque en France, dans le contexte du dépôt de bilan (et d'un sauvetage espéré de tous) de Photowatt (représenté par R. Desserrières, son directeur commercial et J. Hostache membre du collectif superwatt[5]). Au final tous les acteurs se sont accordés pour répondre à J-L. Bal que c'est toute la chaîne de valeurs du photovoltaïque qu'il convient de développer, un maillon manquant représentant une faiblesse qui pourrait, à terme, coûter très cher.

Le débat de la deuxième table ronde a été introduit par un exposé de la mise en oeuvre pour le photovoltaïque des politiques scientifiques à l'ANR (P. Bain) et à l'ADEME (D. Marchal). J-F. Guillemoles (directeur de recherche au CNRS) a ensuite insisté sur les particularités de la recherche sur le photovoltaïque, la nécessité d'une recherche amont solide, sa nature pluridisciplinaire et la nécessité de maintenir un réseau de compétences actif. Madame C. Robillard (Vice-présidente du Conseil Général de l'Essonne) a ensuite exposé comment les élus locaux pouvaient enrichir cette politique par des actions ponctuelles démonstratives. Elle a en particulier renouvelé l'appui marqué que le Conseil Général de l'Essonne porte au projet (actuellement en attente de labellisation par le commissariat au grand emprunt) du futur Institut Photovoltaïque Ile de France (IPVF) sur le plateau de Saclay dans le cadre de la création d'Instituts d'Excellence en Énergie Décarbonée (IEED). Wolfgang Palz (directeur du World Renewable Energy Council et ancien responsable des programmes de recherche sur l’énergie photovoltaïque à la communauté européenne) a ensuite fortement animé un débat plus informel en exhortant la communauté française à être moins timide dans ses prises de paroles et à se montrer fière du chemin parcouru. Il a conclut qu'il est important que chaque acteur aille de l'avant pour développer en France, de l'amont à l'aval, une R&D performante pour l'ensemble de la filière photovoltaïque, à l’instar de ce qui s’est produit chez nos voisins allemands.

Basées sur le triptyque Recherche - Industrie - Enseignement, les JNPV ont dès leur première manifestation regroupé, dans une excellente ambiance de travail et d'échanges, une grande partie de la communauté photovoltaïque française. Celle-ci a non seulement démontré sa richesse et son dynamisme mais aussi l'excellence de ses résultats qui a impressionné nombre de participants. Nul doute que ces JNPV ont créé quelque chose de nouveau dans le domaine en France. En permettant la structuration d’une communauté, la création de nouveaux liens entre les participants, les laboratoires, les organismes, elles devraient être le prometteur de grandes réalisations. Rendez vous à l’année prochaine pour les JNPV 2012 !

Références :
[1] site web des JNPV : www.jnpv2011.org
[2] site web de la Fédération de Recherche PhotoVoltaïque Ile de France : http://federationpvif.lgep.supelec.fr/
[3] programme des JNPV : http://federationpvif.lgep.supelec.fr/uploads/JNPV2011/Programme_Scientifique_JNPV2011-2011-12-05.pdf
[4] Syndicat des Énergies Renouvelables (SER) : http://www.enr.fr/
[5] Collectif Superwatt créé pour sensibiliser l'opinion aux difficultés rencontrées par le développement du photovoltaïque en France : superwatt.fr



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